Pour cela, des réacteurs innovants ont été conçus grâce à une imprimante 3D afin de réaliser un grand nombre d'expériences de digestion anaérobie en voie sèche. Le but ? Répondre aux défis habituellement rencontrés en méthanisation, à savoir : l'hétérogénéité des substrats, la maîtrise de la température, la fréquence de recirculation de la phase liquide et le comptage de gaz.
Les points expérimentaux étudiés ont été définis à partir d’un plan de mélange optimisé qui permet d’étudier un maximum de combinaisons tout en effectuant un minimum de points expérimentaux. Une fois cette meilleure composition définie à échelle laboratoire, cette dernière a été validée dans des digesteurs en fonctionnement discontinu de 10 litres de volume.
Enfin, un modèle mathématique a été développé pour prédire la production de biogaz en fonction de la composition en co-substrats. Il permet d'optimiser la méthanisation et de maximiser la production de biogaz à grande échelle.
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