L’évaluation de la qualité microbiologique des masses d’eau repose exclusivement sur des indicateurs bactériologiques qui ne reflètent que partiellement la diversité des dangers associés aux autres pathogènes présents dans l’environnement. Aussi, une meilleure prise en considération de la pression biologique des masses d’eau nécessite le développement d’outils intégrateurs des contaminations microbiologiques qu’elles soient d’origine animale et/ou humaine, ainsi que des effets toxiques associés.
Les organismes filtreurs, comme la moule zébrée, aussi appelée dreissène disposent d’une capacité à accumuler et à concentrer la contamination dans leurs tissus. Elles peuvent ainsi être utilisées pour détecter et quantifier les agents biologiques de manière indirecte, et ainsi s’affranchir des limites liées à la dilution des contaminants dans l’eau.
Robin Richoux de la Direction Innovation du SIAAP présente dans cette capsule les travaux réalisés dans le cadre du programme MeSeine Innovation visant à confirmer les capacités de la moule zébrée à détecter et quantifier la pression microbiologique du milieu.