• Scientifique et technique

Dynamique des pathogènes dans le cycle de l’eau : analyse de l’efficacité des traitements avancés en usine d’épuration

20.05.2025

Une nouvelle thèse vient de débuter afin d’étudier plus précisément l’efficacité des traitements avancés pour les rejets d’usine d’épuration sur virus et bactéries pathogènes.

Birsu Guzel, doctorante au LEESU, débute ce mois-ci sa thèse autour de l’élimination des virus et pathogènes.  En effet, la persistance de contaminants biologiques dans les rejets, tels que les virus et les bactéries pathogènes multi-résistantes, peut avoir des effets néfastes pour la santé du milieu récepteur et pour l’utilisation de la ressource, comme pour la baignade ou la production d’eau potable.

De nombreuses technologies, telles que les procédés d'oxydation avancées (ozone, rayonnement UV) ou encore l'utilisation de l'acide performique (PFA), ont été développées et utilisées dans les usines d’épuration au cours des dernières décennies pour désinfecter les eaux usées traitées permettant de limiter la pression bactériologique sur le milieu.

Jusqu’à présent, il existe peu de travaux de recherche portant sur l’efficacité de ces traitements à éliminer les agents pathogènes. C'est tout l'enjeu de ces travaux de recherche :  évaluer l’impact des traitements avancés sur les virus et les bactéries pathogènes en utilisant le séquençage à haut débit et en traitant les données métagénomiques avec des outils de bio-informatique.  Ces travaux permettront de comparer différentes techniques de désinfection et définir les conditions optimales pour cette étape de désinfection.

Le premier comité de thèse de Birsu Guzel a eu lieu le 29 avril dernier, marquant le lancement officiel de cette action de recherche au sein du programme Mocopée.