Dans les usines d'épuration, les boues produites lors du nettoyage de l'eau peuvent être utilisées pour produire du biogaz. Celui doit alors être purifié pour être valorisé, rejetant dans le même temps du CO2 dans l'atmosphère. Le SIAAP s'est associé à Veolia et à deux organismes de recherche d'excellence, le Comissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et le Collège de France pour développer des voies de valorisation de ce gaz.
Le projet s'est déroulé en deux parties. Au Collège de France, Florian LHOSTIS, doctorant a développé un catalyseur métallique capable, avec un apport d'énergie électrique, de convertir le CO2 en acide formique.
De son côté, Nathan DE RIGGI, doctorant au CEA de Paris Saclay a étudié la suite de la réaction. Il a travaillé sur des systèmes catalytiques capables de transformer le plus efficacement possible l'acide formique en méthanol et en méthane. Il a abordé la conception et l'optimisation de ce nouveau couplage électri-thermocatalytique de conversion du CO2 en méthanol pour ensuite estimer sa demande énergétique.
A terme, il s'agirait de coupler ces deux actions de recherche à échelle industrielle pour pouvoir ainsi récupérer le CO2 sous forme de métahnol et de méthane.
Visionner la soutenance de Nathan DE RIGGI.