Comme chaque année, la webconférence inneauvation a rassemblé les membres du consortium pour une matinée riche en enseignements. Plus de la moitié des neuf présentations de la matinée ont mis en avant des travaux de thèse en cours au sein des programmes témoignant ainsi de leur dynamisme. Khadija DIOP, doctorante au LEESU est venue présenter ses travaux autour de la dynamique des microplastiques dans les eaux de surface. Birsu GUZEL (LEESU) s’intéresse quant à elle à l’efficacité du traitement tertiaire sur les virus et pathogènes, un sujet d’intérêt dans le cadre de la DERU 2 qui prévoit de déployer le traitement tertiaire des eaux usées.
Du côté des outils numériques, Gomal AMIN d’UniLaSalle Beauvais a exposé ses travaux sur un outil de modélisation de la qualité de la Seine grâce à l’utilisation d’images satellitaires, prolongement des travaux menés par la Direction Innovation en 2024. Nabil FERIKH, également doctorant UTC-UniLaSalle Beauvais a détaillé l’avancement de son étude visant à développer le jumeau numérique de l’usine Seine aval. Du côté des travaux sur les boues, Antoine CHARLES, de la Direction Innovation du SIAAP a présenté les travaux de Nissrine LOUKILI sur les propriétés rhéologiques des boues. Nissrine a soutenu sa thèse en septembre dernier. au Laboratoire Rhéologie et Procédés à Grenoble. De son côté, la thèse de Mathis LEMONNIER, en partenariat avec le laboratoire DEEP de l'INSA de Lyon et la société Enosis touche à sa fin. Il a présenté ses travaux menés sur la méthanation des gaz issus du traitement thermique des boues.
Nouveau dispositif de financement
En fin de matinée, Sabrina GUERIN, directrice innovation du SIAAP a présenté un nouvel outil qui sera mis en œuvre en 2026 : l’appel à manifestation d’intérêt. Il s’agit de mettre en avant une thématique opérationnelle identifiée lors des ateliers annuels et de faire émerger une action de recherche ciblée. Le financement vise à alimenter des travaux de thèse et à proposer un accompagnement technique et financier au prototypage.
