Le mercredi 3 juillet 2019 vers 16h45, un incendie s’est déclaré sur l’unité de clarifloculation de l’usine d'épuration de Seine aval du SIAAP (Yvelines). Les performances de traitement ont été temporairement dégradées pendant 3 jours ; impliquant un apport important de flux de matière organique et de nutriments dans le milieu naturel. Ces apports ont conduit à une désoxygénation forte de la Seine jusqu’à 30 km à l’aval de l’usine, avec une mortalité piscicole estimée à 7,5 tonnes (poissons, algues et déchets) sur ce bief de la Seine. Les réseaux de suivi de la qualité de la Seine ont été immédiatement mobilisés pour suivre l’impact de l’incident sur la qualité du milieu naturel. La mobilisation des équipes du SIAAP, de Sorbonne Université (PIREN Seine), de Normandie Université et du GIP-Seine Aval, a permis de mettre en place un suivi environnemental, allant de Conflans-Sainte-Honorine à Tancarville, soit 280 km de linéaire de Seine suivis. Cet article discute de l’impact de l’incident sur le milieu naturel et de son atténuation lors du transit de l’eau sur le bassin versant Seine Normandie, à l’aval de l’agglomération parisienne.
Fonctionnement dégradé de la station d'épuration Seine aval (Yvelines) du 3 au 5 juillet 2019 suite à l’incendie de l’unité de clarifloculation - Analyse de l’impact environnemental de l’événement sur la Seine
L'Eau, l'Industrie, les Nuisances - Numéro 424
2019