L'été 2024 a vu des athlètes s'élancer dans la Seine à l'occasion des épreuves de triathlon des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Cet événement marque la réappropriation du fleuve avec la baignade, qui doit rester un "héritage" après ces Jeux Olympiques. L'enjeu est alors de disposer d'indicateurs clés pour l’estimation de la qualité de l'eau de la Seine et ainsi de permettre d'anticiper les potentielles zones à risque bactériologique pour la baignade.
L'apport de l'analyse d'images satellitaires
L'analyse d'images satellitaires couplée aux mesures ponctuelles existantes peut jouer un rôle crucial dans le développement de nouveaux indicateurs et l'amélioration de la compréhension des dynamiques de la qualité de l'eau de la Seine.
Cet enjeu de recherche s'inscrit dans le programme MeSeine Innovation, qui vise notamment à observer et comprendre la Seine francilienne. Cette thèse, réalisée par Gomal Amin, sera réalisée en partenariat avec l'Unité de recherche B2R de l'Institut Polytechnique UniLaSalle Beauvais. Elle vise à établir des indicateurs clés pour quantifier la qualité de l'eau de la Seine, qui, associés à l'analyse d'images satellitaires, permettront d'anticiper les potentielles zones à risque bactériologique pour la baignade.
Les objectifs pour 2025
Après une preuve de concept autour de l'imagerie satellitaire réalisée durant l'année 2024, les objectifs pour l'année 2025 seront de réaliser un état de l'art exhaustif des méthodes de d’estimation de la qualité de l'eau, sur les algorithmes utilisés pour le suivi de la qualité des eaux à travers l'imagerie satellite et sur les indices spectraux. Une étude sera également menée en utilisant la base de données MeSeine existante pour proposer différents indicateurs fiables afin de quantifier la robustesse des mesures obtenues.