Pour évaluer la qualité et la sensibilité de la Seine en temps réelle, il est nécessaire de s’appuyer sur des indicateurs métaboliques opérationnels. Marianne GOMBERT, ingénieure de recherche au SIAAP a travaillé à leur mise en place, en partenariat avec l’Université de Lausanne dans le cadre du programme MeSeine Innovation. Elle compile ou intègre les données hautes fréquence du réseau MeSeine puis applique la méthode d’estimation d’indicateurs métaboliques sur les données d’oxygène du milieu naturel fournies par le réseau MeSeine, ainsi que sur des données climatiques. Grâce à ces travaux, il devient possible de mieux prévoir le fonctionnement de l’écosystème en termes de métabolisme et de recyclage du carbone, et ainsi de prévoir la réactivité de la Seine vis-à-vis des apports en matière organique, notamment par des rejets urbains en temps de pluie.
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Marianne GOMBERT : évaluer la qualité et la sensibilité de la Seine en temps réel
19.12.2022