Patricia NJAPOU, doctorante à Sorbonne Université, étudie la variabilité du métabolisme de la Seine à partir des données Haute Fréquence enregistrées par l’observatoire MeSeine du SIAAP, dans le cadre du programme MeSeine Innovation.
Son projet associe Sorbonne Université, l’Université de Lausanne et la direction innovation du SIAAP. Il porte sur la description de la variabilité du métabolisme de la Seine à partir des données Haute Fréquence enregistrées par l’observatoire MeSeine.
Concrètement, il s’agit d’évaluer la sensibilité de la Seine à la désoxygénation vis-à-vis des apports du système d’assainissement dans un but de préserver la vie aquatique.
Pour cela, des indicateurs basés sur différents paramètres physico-chimiques sont calculés. Ils vont permettre d’avoir une vision intégrative de l’état de la rivière et une évaluation rapide de sa sensibilité aux apports anthropiques.
L'objectif est d'intégrer, sur l'outil de supervision de l'observatoire MeSeine, un indicateur de l’état de la rivière en temps réel et ainsi anticiper sa sensibilité à de potentiels épisodes de désoxygénation.
