Melissa PALOS LADEIRO : la moule d’eau douce comme sonde biologique

Le suivi actuel de la qualité des masses d’eau présente plusieurs limites : de nombreuses études soulignent un manque de représentativité des indicateurs de contamination fécale basés sur des mesures de bactéries, vis-à-vis de la contamination virale ou par des protozoaires. Afin d’y remédier, Mélissa PALOS LADEIRO, enseignant-chercheur de l’Université Reims Champagne Ardenne, a proposé de nouvelles méthodologies permettant de concentrer la pollution et ainsi d’obtenir une meilleure intégration spatiale et temporelle de la contamination fécale des milieux. Dans le cadre du programme MeSeine Innovation, elle utilise la moule d’eau douce ou dreissène, comme sonde biologique, grâce à sa capacité de bioaccumulation. Cette action vise le suivi d’une large gamme de contaminants biologiques de type, bactérien, viral et protozoaire.