Depuis les années 90, le SIAAP a mis en place un observatoire de la rivière MeSeine permettant de suivre l’évolution de la qualité de l’eau et de la bio- diversité en lien avec les progrès réalisés au niveau des infrastructures de traitement. Une amélioration nette de la biodiversité de la Seine et de la Marne franciliennes a été constatée puisque l’on compte en 2020 environ 34 espèces de poisson dans la Seine contre 3 seulement dans les années 70. Dans le cadre de ce suivi, le SIAAP teste désormais une nouvelle technique de recensement, l’ADN environnemental, aisée à mettre en œuvre et moins invasive que la pêche électrique pour la vie piscicole. Les premières comparaisons réalisées avec des techniques classiques sont prometteuses puisque l’ADN environnemental garantit une précision suffisante pour le recensement. Des travaux restent néanmoins à mener pour fournir aux opérateurs des clés méthodologiques et garantir l’utilisation la plus fiable possible de ce nouveau mode de recensement piscicole.
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