Trois axes en complémentarité avec MeSeine Innovation

1. Trajectoires du bassin, de ses tissus urbains et de ses territoires

Le bassin de la Seine est constitué d’une mosaïque de systèmes urbains, agricoles, semi-naturels et hydrologiques, tous en interaction. Le métabolisme territorial qui en résulte ne peut se comprendre sans analyser dans la durée tant les héritages biogéochimiques que les structures sociotechniques.

Cet axe vise à appréhender le devenir de la ressource en eau en réponse aux évolutions de ses usages, de la morphologie des territoires et de la variabilité du climat, en s’appuyant sur des approches multiples : analyse des scénarios via la modélisation, réalisation de bilans de matière à l’échelle du bassin, analyse de débats prospectifs sur l‘environnement, l’urbanisme et les points de controverses…

2. Fonctionnement du bassin soumis à des extrêmes hydro-climatiques

Les modèles de climat s’accordent sur une augmentation de la fréquence et/ou de l’intensité des extrêmes climatiques, dont les impacts sur la disponibilité des ressources en eaux et leurs usages, la qualité des milieux aquatiques et leurs peuplements piscicoles et les risques encourus par les activités humaines doivent être quantifiés.

Cet axe vise à appréhender les impacts directs sur le cycle de l’eau (fonctionnement thermique, stock et flux d’eau et d’énergie, etc.), les effets induits sur les écosystèmes aquatiques (qualité et réactivité du milieu, diversité piscicole, etc.), et les conséquences en termes de gestion et d’exploitation de la ressource.

3. Construction de la qualité des milieux aquatiques conciliant risques hydrologiques et biodiversité

La qualité des milieux se construit avec l’évolution de la société et des usages dans les territoires (agricoles et industriels, protection contre les inondations, biodiversité, etc.) et de la manière avec laquelle les différents groupes d’acteurs se l’approprient.

L’objectif de cet axe est d’appréhender la trajectoire des cours d’eau péri-urbains à la périphérie des grandes métropoles, par le prisme de leurs aménagements et de leur renaturation, et de la plaine alluviale de la Bassée, territoire au centre d’enjeux politicoéconomiques et environnementaux importants.