La biodétérioration des matrices cimentaires au sein des ouvrages d’assainissement est une problématique universelle. Ce phénomène est notamment causé par la production d'hydrogène sulfuré (H2S), un gaz connu pour sa nature extrêmement agressive.
Jusqu’à présent, les études scientifiques n'ont évalué que l'impact de concentrations élevées en H2S, souvent supérieurs à 600 ppm sur la biodétérioration.
Dans cette capsule, Janette AYOUB, Doctorante au MAST/CPDM de l'université Gustave Eiffel nous présente une étude inédite menée dans le cadre du programme Mocopée.
Ces travaux étudient les effets de concentrations plus faibles en H2S, notamment sur l'attaque des matériaux cimentaires par les micro-organismes sulfo-oxydants en examinant la performance et la durabilité de divers matériaux à base de ciment Portland exposés à de faibles concentrations d’H2S.
De plus, elle propose une caractérisation minéralogique des couches de détérioration détectées sur ces liants